That pumpkin was way way too big,
But very, very, very big.
It was indeed real enormous,
Heavy and round as a tortoise.
Two men carried it from the field.
And with a long sharp knife I wield,
I punch it out two hollow eyes,
Five teeth, a nose. Grimly it smiles.
Round faced, bloated, carved out, it droops.
From its diced flesh I cook a soup,
Make biscuits, muffins and a soup,
A pumpkin omelet and soup,
And with the rest, I make more soup.
That night, as I lie down and snore,
I hear Pumpkin open the door.
And there it stands, paunchy and round,
Sneering at me without a sound,
Its wicked teeth phosphorescent,
With eyes aglow, luminescent.
Rolling its huge rounded belly,
The gory gourd shakes like jelly,
Steamrollers over little me,
Squashes and crushes my tummy.
My stomach aches. Ouch! Ouch! Ouch! Ouch!
Pumpkin’s revenge, I ate too much.
La grosse citrouille
Cette citrouille était trop grosse,
Beaucoup, beaucoup, beaucoup trop grosse.
Non, c’est vrai, elle était énorme,
Et il avait fallu deux hommes
Pour la rouler au bout du champ.
Avec un grand couteau tranchant,
Je lui avais crevé deux yeux,
Des dents et un nez au milieu
De son visage boursoufflé.
J’en ai fait un chaudron de soupe,
Des biscuits, des muffins, de la soupe,
De la quiche au bacon, de la soupe
Et puis encore de la soupe.
Mais ce soir-là, quand je ronflais,
Elle m’est soudain apparue,
Ma grosse citrouille ventrue,
Sourcils froncés, dents menaçantes,
Illuminées, phosphorescentes.
Roulant sur son gros ventre rond,
Ce gigantesque potiron
Est venu menaçant vers moi
Et m’a écrasé l’estomac.
J’avais mal au ventre. Ouille! Ouille! Ouille!
J’avais mangé trop de citrouille.